Grèzes

Histoire de Grèzes :

Le «castrum gredonense» perché sur ce piton calcaire de 1012 m de hauteur, fut jadis une forteresse redoutable : aussi bien au temps de St Privat qu’à époque féodale, quand Grèzes était chef-lieu de vicomté.
Selon Denisy, elle dressait au sommet du pic, sur un plateau triangulaire d’environ 500 m², un haut donjon flanqué d’une enceinte à trois tours rondes, enceinte reliée par des murs au village, 200 m au dessous.
Après sa destruction, sous Richelieu, on construisit, en 1632, le château du village ; gros bâtiment carré à 4 étages, entouré d’un fossé à la fois grenier et logement de corps de garde. Ce fut plus tard la résidence de la famille de Framond, venue du Rouergue.
Au pied du truc (nom donné au piton calcaire au sommet arrondi) le château bas est aujourd’hui à demi ruiné. Il n’a qu’une tour d’angle réédifiée à la fin du 16èmequi abrite l’escalier à vis. Les autres furent abattues au temps des Guerres de Religion.

Une anecdote :

En 1424 le curé pratiquait un double tarif pour les offices : un baptême coûtait, pour les pauvres, une douzaine d’œufs; pour les riches, 2 sols 6 deniers et la «capurlo» dont on essuyait le front du nouveau-né.

Le village actuel de Grèzes :

L’élise de Grèzes est entourée d’un chemin qui servait jadis aux processions. Elle à une nef en plein-cintre, une abside à 7 pans, un portail à arcades, un clocher carré à flèche. De ses 4 chapelles d’allure gothique, l’une, de 1400, est dédiée à saint Privat, comme l’église elle-même; l’autre à N.D. de Lourdes (1876). Les chapiteaux, ornés de têtes et de dessins linéaires, sont d’un art très naïf.

Grèzes : mes deux coups de cœur

La montée sur le « truc » vaut le détour car la vue porte loin et il y a deux tables d’orientation. A faire le soir de l’étape ! Voir descriptif sur la carte des chambres d’hôtes ici